- SRXweb a écrit:
- Schtroumpf Grognon a écrit:
- Deuxième fleur que je te fais, même si tu n'as pas réagi à la première, pour ton anniversaire.
C'est vrai j'avais pas réagi à l'époque à ton si beau quatrain, car si j'aime les contrepêteries, je ne les comprends malheureusement que lorsque l'on me les explique dans la plupart des cas
Mais l'on aime tous le sort du con le soir au fonds des bois ...
Alors spécialement pour toi (pas pour la Miss Salsepareille à la menthe qui semble avoir compris) :
Plaintes d'une
femme
déçue
L’hommage de leurs v
ers qu’à l’env
i les poètes
À la
femme
déçue offrent toujours ardent
Flatte certes le
but, mais n’apaise la
quête :
L’a
ttente a des plaisirs qu’on ne
fait qu’un moment.
Aussi, jouet des v
ents qui l’
hiver me rudoient,
Sur des
talus où vont, se
fanant, mes appas
En un
dense
réduit où je n'ai point de joie,
Veux je
conter ce
don que Thyrsis bafoua.
Las! le
pâle Thyrsis avait la
mine austère :
Le sentant sur le
banc près d’elle un peu
tarder
L’a
mante bien des
fois lui fit en vain la guerre :
Ferme et
froid cependant jamais il ne
doutait.
Pour voir se dé
nouer ce
voeu, que de tendresse!
Que, docile à sa
voix et promise à son
lit,
J’eusse aimé dans ses
bras m’a
donner à l’ivresse!
Mais le
vin que j’offrais jamais ne le
conquis.
Ses doigts pouvaient jouer aux
fous entre mes
tresses,
D’un v
ent hard
i parfois copiant les effets :
Il fallait à mon
but d’autres
riens, des caresses
Moins
lourdes dont mon
goût se fût mieux satisfait.
Aux l
ivres confiée une p
eine farouche
Cède à des plaisirs
doux qui lui prêtent un
fard;
Mais l’ouvrage choisi quand j’a
bordai ma
couche
Me fit perdre la
tête, et je
luttai sans art.
Certain jour, face au
bois, je me crus bien
lésée :
Le v
ent s
ifflait, la chasse au loup battait son plein;
La b
ête bien tap
ie était près de l’orée :
Ah! Que le s
on du c
or semblait clair et prochain!
Les quatre derniers, faudra les mériter!
Voyant un nid offert, sur la mousse allongée,
Je sentis tout en moi la peine qui fondait,
Quand presque quitte au but il m’a soudain laissée :
Il jouit de mon trouble, et ne fit que passer.
“Achève”, dis-je, “et mets céans la vierge en terre!
Les couleurs de mon don te laissant sans émois
”Accorde au moins ce but, cruel, à ma prière :
De ce fer qui fait mon envie, ah! perce moi!”
Il flétrit mes “ave” d’une parole amère :
“Je priais pour gagner le plus mâle des sots!
D’un don coûteux je sus la cruelle misère :
Aux mythes pour le bien je renonçait tantôt.
Mais que te mine un jour ta peine sur ces rives :
Ton cri restera vain; ta voix clamant tes maux,
Pour ce mal que tu fis à l’amante naïve,
Ne trouveras de mont qu’attendrisse l’écho!