Salut les copains,
Je suis comme un dingue!
Certains sont déjà au courant, mais j'explique pour les autres: il y a un groupe SRX 600 ouvert au niveau mondial, qui bouge pas mal et où l'on ratisse de belles infos.
C'est notamment là qu'on a connu notre Ady Slater britannico-suisse, venu à l'Alpine.
Et ce weekend, l'un des membres Japonais, Den, a posté une photo expliquant qu'il avait invité un certain Mr Ichijo à dîner.
Ce dernier travaillait au bureau GK Designs, pour Yamaha, il a entre autres "pondu" une certaine SRX... Den nous a invité à poster des photos et commentaires pour Mr Ichijo.
Ce dernier s'est inscrit à son tour et a très gentiment répondu à chacun d'entre nous, et nous a demandé de le contacter directement, il semble très touché (et finalement très surpris) de la passion et de la taille de la communauté SRXiste mondiale.
J'en ai profité pour lui poser une question qui me taraudait un peu sur le berceau de notre belle: On lit parfois que Bob Triegg, designer de monstres sacrés Anglais (Norton, Velocette...) a participé au projet.
Ailleurs, strictement aucune mention.
Et là, c'était l'occasion de clarifier...
Réponse de Mr Ichijo: "Bob Triegg did not participate in a design and consept of SRX. It was developed only in Japanese for a Japanese market. Yamaha Europe was not interested in sports single.4 cylinders racer replica was a boom at that time.
But we challenged the possibility of the single cylinder sport."*
Traduction:
"Bob Triegg n'a pas participé au design et concept du SRX. Il n'a été développé que par des Japonais pour le marché Japonais.
Yamaha Europe ne s'intéressait pas au mono sportif; les replicas 4 cylindres étaient en plein boom à cette époque.
Mais nous avons tenté la possibilité du gromono sportif". Ceci expliquant sa relative rareté en Europe, et sa large diffusion sur le marché asiatique.
On y apprend aussi quelques concepts-clés du design du SRX, admirablement remplis:
"Si c'est nécessaire, n'économisez aucune dépense. Si ce n'est pas nécessaire, ne le mettez pas."
D'où l'exceptionnelle finition à base de métal poli et brossé partout, le cadre à tubes carrés qui évoque la solidité, même s'il a été un casse-tête à produire, et le design de l'échappement qui était prioritaire, la sonorité et la performance étant adaptées au mieux dans l'espace dévolu...
Bref, on a la chance de pouvoir contacter directement l'un des pères de notre moto adorée. Ca reste une époque formidable...