Pirinenca

Les choses se précisent un peu. On s'oriente vers la première semaine d'août, dans les Pyrénées catalanes, avec un final pas trop loin de Brega pour pouvoir tourner un peu avec Ahiva (et Joan ?) pour le WE des 6-7. On aimerait bien inclure une rando (deux jours?). S'il y en a que cela intéresse...

J'ai pas de chance avec les pyrénéennes
C'est pas mon week-end libre.
Bonne route à vous et puis

Monsieurs Geo et Germain dans la ville de Berga, ils vont au camping, après un bon dîner.

Encore raté pour moi pour te rencontrer Ahiva. Bonnes balades.

Lundi, Quéribus en soirée, arrivée à Collioure de nuit.
Mardi, repos et plage,, avec visites de Collioure à Banyuls, visite des caves du Mas Reig, achat de Banyuls Ancestral, et balcon de Madeloc.
Mercredi, départ par les virolets de la côte (mais difficile d'en profiter, tant les routes sont encombrées), ici son point le plus saillant, au Cap de Creus



Un peu de trial dans le vieux Cadaquès





Après ces amuse-gueules entre Albères et Grande Bleue, on entre dans le vif du sujet, en prenant de l'altitude vers l'Ouest, entre Olot et Ripoll. Cols de Coubet, de la Mina et de Santigosa.



Auparavant, nous avons gagné notre première course contre les gouttes, en précédant anxieusement les nuages noirs qui ont déversé 160 l/m2 en 2h sur la zone.

Arrivée à Berga en soirée, directement au Bar Canigó, café du SRX Team local, tenu par notre ami Joan et hanté par un motard vétéran et fort en gueule, sympathique beau-père de Fermín (alias Ahiva).



Le soir, nous faisons la connaissance d'un troisième mousquetaire, Lluis, musicien hilare en Sporster.

Jeudi, départ vers Espot, en passant par San Llorenç de Morunys,



le très beau Col de Jou (1480m),



par une route superbe, viroleuse et rapide, qui laisse place à une plus viroleuse encore, passant en surplomb de falaise jusque Cambrils.

Pour le Col del Cantó (1725m), on prend un de ces raccourcis qui constituent une spécialité de la maison. Navigation au jugé.



On arrive quand même à temps pour confier nos motos à la dame qui contrôle l'entrée du Parc National de Sant Maurici, pour prendre le chemin pour arriver au refuge avant la nuit et le souper.



Vendredi, départ à la première heure, pour découvrir les mille petits lacs du parc. Ici, le Lac Long et le Lac Rond (pourquoi faire plus compliqué ?).



Jusque là, nous sommes pleins d'entrain.



Mais arrivés au sommet de notre balade, une longue crête à plus de 2700m, plus d'indications, la carte indique un passage impossible dans un pierrier à plus de 45° de déclivité dans sa partie supérieure (on le voit "mourir" à l'extrême gauche de la photo), et il se met à pleuvoir et à tonner généreusement. Dans ces cas-là, mieux vaut être avec un montagnard expérimenté. Germain nous trouve un passage "m...ique" selon ses termes, mais on y arrive (voir à droite des deux petits névés).



Deuxième orage, au-dessus des lacs d'Amitges, avant



et pendant



A la fin du troisième orage, nous récupérons nos affaires au refuge et redescendons aux motos, pour courser la nouvelle vague de pluie qui arrive. Nous arrivons à Berga à 22h30, passablement fatigués par 11 h de grimpettes et descentes et 3h30 de routes de montagne.

La suite bientôt.

Merci Geo, on attend la suite avec impatience.

Cadaques, j'adore j'avais repéré quelques routes sympa avec de longs enchainements rapide, je me voyais bien dessus en SRX

Je ne parle pas espagnol. ça m'a toujours retenu pour passer la frontière pour de longues périodes.
Quel dommage de rater ça!
Dommage pour la météo pendant votre rando, mais ça fait des souvenirs plus vifs par la suite
Merci pour le reportage.
J'attends la suite aussi

Geo a écrit:

Pour le Col del Cantó (1725m), on prend un de ces raccourcis qui constituent une spécialité de la maison. Navigation au jugé.



La suite bientôt.

Une virée sans un chemin caillouteux, Geo est triste

Belle balade que vous avez fait les gars

Samedi, Germain part vers 10h, les copains bossent, on s'est donné rendez-vous à 13h30, pour ma part, je prends mon temps et profite du calme et du paysage autour de la maison de campagne de Lluis. Après le repas, on part avec Joan et Fermín pour une longue boucle : l'Espunyola, Cardona, Solsona, Cambrils, où les rochers prennent des formes étranges,



et retour par la chouette route du Col de Jou, bifurcation par un lac



et la Llossa del Cavall (si je me rappelle bien, sinon Fermín me corrigera).



Au parking, un scooteux qui a à voir avec Fittipaldi, pile devant les trois monos et s'écrie "j'ai la même !". Mais il faut repartir vite car l'apéro des autres n'attend pas au bar où Joan doit prendre son tour.

Le soir, je loge chez Fermín, ce qui m'a donné l'occasion d'admirer le garage du maître,



le boxer de beau-papa compris, ainsi que le petit clou, l'Impala reçue en cadeau de mariage. Il y en a qui sont tombés dans le bon chaudron !



Et dimanche, il faut repartir, mais ce n'est pas triste car Fermín me fait un long bout de conduite, jusqu'à la frontière. Germain nous a précédés et nous économisons un sticker au Col d'Ares.



Il n'a pas changé, il a gardé exactement la même brume que l'an dernier, lors de la première Pyrénéenne. La différence est qu'en bas la brume ne se dissipe pas mais se condense fortement et je n'ai pas eu le temps de me demander si j'allais endosser la combarde. Je ne me suis séché qu'à Collioure, juste bien pour repartir sur Montpellier, et battre en passant mon record de conso. Les 210 km en 2h45, moyenne raisonnable pour une conso de 3,5. Comme dit Fermín, avec la SRX plus besoin de moteur électrique.

Il faudrait encore vous décrire, si je pouvais, la prévenance et l'exquise gentillesse de la section locale de notre team, les mets savoureux qu'ils nous ont fait déguster (j'ai appris qu'un jambon de montagne "ibérico" vient de cochons courant en liberté et se nourrissant exclusivement de glands ; en tout cas le résultat est remarquable); les honneurs d'une visite au bar des supporters de l'USAP à Berga, etc, etc..., tous ces souvenirs qui laissent un trop fort goût de revenez-y.

Germain ayant une semaine très occupée, je ne sais pas quand vous aurez ses photos et commentaires, mais je traduis bien sa pensée en exprimant notre profonde gratitude à Fermín, sa mère qui prépare si bien la seiche, Joan & son épouse (qui garde le bar quand nous tournons), Lluis, et tout ce monde joyeux que nous avons eu l'heur de connaître. Nous leur avons bien évidemment signifié notre envie de les revoir bientôt, et nous continuerons à travailler avec insistance pour que vous les connaissiez en Auvergne.

Bonsoir
Qu'est-ce à propos de ces deux phénomènes? marcher après 11 heures et 4 heures de courbes au-dessus du SRX (pluie et nuit) et le lendemain de plus en plus ...
Nous avons à l'esprit d'Auvergne 2012 ...
Bon reportage Monsieur
Du col d'Ares à Berga, notre amie la pluie m'a accompagné, les étés sont pas comme avant .
Salut a tous
PD:j'espère que vous comprenez mon français

Décidément l'an prochain il faut que j'en soit.
La rando pas sur.

ahiva, je comprends ton français

Géo, Germain, et autres poseurs de sticker si vous voulez compléter la carte de la stickerade il me faudrait votre adresse Email pour vous inviter à collaborer à la carte.

C'est marrant, le bandeau publicitaire au-dessus de ce forum a changé chez moi; c'est celui de MontBlanc.tv et il s'intitule l'"Appel de la montagne". Bon, en tout cas, l'appel est fort, j'ai déjà des idées pour y retourner.

C'est ecoeurant un reportage comme ça. Au sens québécois du terme bien sûr !

merci pour ces photos.

SRXweb a écrit:

C'est ecoeurant un reportage comme ça. Au sens québécois du terme bien sûr !

merci pour ces photos.

C'est vrai que ça fait baver grave

dan a écrit:

C'est vrai que ça fait baver grave

C'est sur que de voir des paysages comme ceux mis par Geo, ça doit te changer de la Beauce.

nan nan, moi je ne suis pas dans la beauce. Limite Normandie et perche. Campagne vallonnée et boisée à souhait .