Andina 2018

A la recherche des passiflores oubliées de Colombie, en pilotage alterné. La 500 de Wilmer est bonne-à-tout-faire: grand-route de montagne, cols à 3000, s'échapper sur les pistes perdues, plonger dans les ornières boueuses sans y mettre les pieds. Super bien chaussée et si facile à manier. Bon, après la tombée de la nuit, on est content d'aller s'asseoir ailleurs.

Salut Geo,
Tu as bien récupéré !
Ca doit être sympa d'essayer une RE récente dans les Andes... Veinard !

Salut Geo
Ça c est cool , quel beau métier !

Salut Géo,

Content de te revoir en forme !
Cette machine a l'air d'être une réussite. Tout du moins pour ce programme.
Profites en bien !

Super !
Ca a l'air de te réussir, tu as bonne mine.

aha un Geo en forme en altitude

Merci les amis. Là, on revient de très loin, seulement 32 bornes, mais il nous a fallu deux jours pour l'aller-retour en mode prospection. Grosses pluies pendant toute la nuit. Tôt matin, éboulement au km 7, dans la première grosse côte. La moto passe mais pas la voiture avec le matériel et les quatre autres collègues. Il a fallu casser quelques blocs de rocher, et bouger le plus gros, d'environ 600 kg (comme les indiens qui poussent le rocher en bas du défilé, en arrondissant les bords et utilisant un tronc pour faire levier). Travail à la machette pour les arbres et au pic et massette pour la roche. Heureusement, il y a deux géologues qui savent où taper pour casser du gros caillou efficacement. Et l'un des deux, Wilmer justement, fait partie d'un pack de rugby, cela aide au moment de pousser le bloc. Après, la pluie s'installant, la piste est devenue une patinoire, les glissements de terrain une habitude (mais sans rochers) et la voiture passe très difficilement, même en double traction. Trempés, à la fin on ne se protège même plus de la flotte. Baptême de la boue pour la RE qui finit son rodage, premiers coups dans son protège carter aussi. Passage de gués de plus en plus larges et profonds. Au soir, nous sommes arrivés dans un endroit heureux, un bled de mineurs d'or du bout du monde, pas de réseau, des gens qui te regardent, sourient, saluent, d'un 'buenas noches' ou d'un sifflement à deux tons, auquel tu réponds de même. Personne n'a les yeux rivés sur son portable, ils sont simplement là, à se retrouver le soir. Nous, épatés, on n'est plus habitués à rencontrer tout le monde de face. On y a passé la nuit, car trop tard pour rejoindre la base. Sur les pistes, de petits monos partout, de 100, 110, 125, 135, 200, 220, 250... pour aller au boulot, aux champs, et ça trace. Le soir, ce sont les ados, voire des gamins qui arrivent à peine aux commandes, qui les conduisent dans le village, quand papa n'en a plus besoin.
Bon, demain, on a encore une tranche de piste, puis on retrouvera la grand-route, puis le fourmillement de Medellín, son métro aérien et ses téléphériques.

Bah ça c'est de l'aventure !! Geo, tu fais bien attention a toi hein !!
tu es le seul a moto ?

Geo a écrit:

A la recherche des passiflores oubliées de Colombie, en pilotage alterné. La 500 de Wilmer est bonne-à-tout-faire: grand-route de montagne, cols à 3000, s'échapper sur les pistes perdues, plonger dans les ornières boueuses sans y mettre les pieds. Super bien chaussée et si facile à manier. Bon, après la tombée de la nuit, on est content d'aller s'asseoir ailleurs.

Salut Geo et merci pour le partage de ces photos et cette aventure outre-Atlantique!!
Ce qui m'étonne, c'est que l'Himalayan est en 410 en France ?

Nous étions deux sur la même moto, pilotant en alternance, sauf les deux jours très compliqués, où Wilmer a assumé l'essentiel, tandis que je restais passager.

Au début, j'ai écrit 500 car je pensais que c'était une base 500, comme les modèles plus anciens. Vu la réputation de faible puissance, je n'ai pas été surpris. Mais par la suite, comme de nombreux motards lui posaient la question, j'ai effectivement appris que l'Himalayan est bien un 410, ici aussi.

Ce WE, j'ai encore rencontré des motards, notamment un couple sur GS800. Apparemment, il y en a beaucoup maintenant en Colombie. Il y a pas mal d'indiennes aussi, Baja, AKT, assez réussies. Chez Yam, au-dessus des YBR, des FZR-mono en petites ou moyennes cylindrées (selon les critères de ma jeunesse).

Demain, j'aurai peut être l'occasion de remonter le temps, sur une DT.

Tu n'as pas tenté un message sur le groupe SRX600 de Facebook ; y'a peut être des colombiens ?

Mon réseau social, c'est ce forum. Pour le reste, je ne suis pas très adepte. D'où mon plaisir de retrouver des gens non connectés au bout de la piste. Mais je serais surpris qu'il y ait des SRX en Colombie, le modèle a l'air parfaitement inconnu. En revanche, elle s'est très bien vendue au Chili, mais c'est loin.

A part ça, pour l'anecdote, je n'ai pas rencontré de chevreuil, mais c'est dangereux quand-même : hier, je me suis fait attaquer et mordre par un écureuil !

j'espère qu'il n'avait pas la rage !

Et  peux tu nous expliquer ce que tu cherches  là bas ?

Les zécureuils, même en France, ça porte plein de maladies ....

Désolé

SRXweb a écrit:

Les zécureuils, même en France, ça porte plein de maladies ....

Désolé

de vrai caisse d'épingle ces écureuils… j'suis déjà sorti….

les écureuils ...
c'est pas ces machins-là qui finissent rôtis sur des piques en bois façon brochette en Amérique du sud ???

Rassurez-vous, il n'était pas enragé, juste trop familier et gourmand. Tant qu'il nous courait dessus, ça allait ; mais quand il a commencé a attaquer notre sac avec ses dents pour y chercher des friandises, j'ai voulu l'éloigner d'un geste et il m'a sauté sur la main pour la mordre quatre fois (ça bouge très vite ces bestioles). C'est juste très surprenant. Pour les bobos, un peu d'alcool et c'est oublié. On ne garde donc que le gag de l'anecdote.

Sinon, ce que je fais dans le coin, c'est ce que j'écrivais plus haut. Je collectais des fruits de la passion qui ont un potentiel économique, pour un thésard ; en partie sur mes congés, en partie sur un petit budget du labo.